Cette nouvelle série que je commence n’ait pas recommandable à tous malgré les traits délicats de son époustouflant dessin parfois. Ce manga s’attache à nous faire une sorte de biographie historique très romancé (y a boire et à manger, comme toute adaptation historique, soit vérifiez bien les sources, soit ne pas prendre pour argent comptant ce qui est dit de la période ou de certains évènement, ceci dit, poursuivons, héhé).
Bon, mais de qui parle-t-on ?
De Charles-Henri Sanson, plus connu pour avoir zigouillé un nombre incalculable de pauvres bougres (pour pas mal à mon avis…) en tant que bourreau officiel de la cours au 18ème et de la fameuse république française (qui a bien assuré en ce domaine).
Le héros va s’attacher durant son parcours initiatique à faire du bon taff afin d’offrir miséricordieusement, une fin des moins pénible au possible, pour les suppliés…
Car notre Charlot, lui, est un être doux et empli de compassion mais issu de la famille officielle des bourreaux de France, il n’a pas trop le choix (on va dire…).
Oui, le fil narratif accroche, oui le dessin est parfois vraiment superbe, oui le sujet est lourd mais ce qui est peut-être le plus dérangeant c’est son esthétisme appuyé qui fera de vous un spectateur pervers tant le découpage et la mise en exposition des dessins flirt assez souvent avec la perversion
Sakamoto se fait plaisir avec le SM/Bondage et le bonheur de « casser quelque chose de beau » (oui oui comme dans Fight Club)
Et franchement ce n’est pas ma tasse de thé ce genre de déviance….
Bon j’en ai d’autres mais je ne vous les dévoilerai pas MWHAHAHAHAHAHAHA
Cependant l’histoire accroche et en 4 tomes, nous n’avons pas encore touché du doigt la révolution… j’attends donc le pire…