Non, vous ne biglez pas, et ce n'est pas une mauvaise manip d'info, c'est effectivement bien la thématique des premières de couverture de cette série de 6 Tomes de manga horrifique !
Qu'est ce qui m'a fait prendre en main ces immondetés ?
Facile, c'était si horrible, que ma curiosité s'est emparé de moi.
Qu'est ce qui ma fait lire cette longue saga de pas moins de 300 pages par tome ?
Et bien, une couverture aussi horribilis ne pouvait pas cacher un manga plus infect, et son pitch : une école transportée dans le futur (post-apocalyptique, avec des bêtes mutantes bien horribles, des mutants humains (pas dans le genre X-men, plutôt le genre Genestealer/Alien),avec un monde pourvu d'un ecosysteme qui a profondément muté aprés toutes nos conneries et qui est invivable pour l'espèce humaine de notre époque.
Les professeurs seront quasimment éradiqués en début de volume et il ne reste plus que la maternelle jusqu'à un début de college pour organiser les ressources encore disponible dans l'école, les débordements, toutes les calamités qui leur tombent dessus, les luttes de clans et tous les manques affectifs et matériels, et une intrigue entre le présent, la faille temporelle et le futur.
Franchement j'ai vraiment apprécié ce manga de la vieille école, datant tout de même du début 70'...bref du dessin un peu " à la Tézuka" mais bien crédible, mature et des fois très gore...
Finalement, une bonne pioche, je vous la conseille...
Bon, elle n'est plus à Nilvange, mais vous risquez de la retrouver dans le réseau Meurthe et mosellan des bibliothèque/Médiathèque.
Sinon, eh bien réclamez là à Céline pour Nilvange, ou dans vos médiathèques de prédilection.Doit exister des scans, sinon, encore mieux, achetez là.
Allez pour vous faire plaisir :
Bon, attaquons nous à l'Ulysse du Manga, celui qui a creé le cheval de Troie du Manga, celui qui fait aimer,entrer et apprécier le manga aux papis/Mamis sans le savoir, celui qui titille notre bonne conscience de Français en nous faisant apprécier une oeuvre d'une rare élégance, d'un ton toujours enlevé, d'une profondeur pertinente et d'une simplicité sans égale, au trait clair et précis. Au génie sans nom qui nous rassure et qui nous convainc finalement que nous n'avons pas là du manga mais bien de la BD Franco-belge comme on l'aime , simplement exécuté par un " Jap' " !
Je veux parler du dernier et déjà incontournable opus du Grand Jiro Taniguchi !
Bon ça y est, tout le monde est content ?
Tant mieux parceque moi, je n'ai pas été emballé par ce truc !
On nous annonçait, la profession de Mangaka vu par Taniguchi, une vague auto-biographie déguisé du Sensei ...ALors, on l'a ..et y'a pas décoiffer un canard à trois pattes....
Un récit qui débute avec un chtit gars naiif au sein d'une société qui va tomber amoureux du métier de mangaka, qui va se donner les moyens en bossant, tout cela se déroulant dans les années 60, et une fin...eh bien sans fin..du genre, bon, je termine ma planche demain, je vais me coucher et ...hop...fin....
Bon, je suis méchant un peu, mais bon toute cette crème sur Taniguchi m'écoeure un peu, on en fait de trop !
La richesse de ce manga passe bien sur par la découverte du monde du manga , de l'édition, de ces petits ateliers cheap de dessinateurs mal considérés, mal payés et au régime de travail proche de l'esclavage..Bon, pour tout ceux qui s'interresse aux mangas un tant soit peu sont déjà bien informés de la production du manga dans son histoire et a fait tomber sa naiveté sur le genre, du moins sur sa production..
Le trait, eh bien ,du Taniguchhi, c'est vrai, il est racé, il a sa patte et dirige bien son staff.
Mais voilà, j'en attendai beaucoup, tellement beaucoup plus sur le sujet que j'ai été déçu, j'ai rien appris et les petites histoires de coeur son trop légère.s..
Maintenant voilà, pour une personne qui s'interresse au manga, c'est à faire lire pour remettre les pendules à l'heure entre la bd franco-belge et son rythme doucereux et le manga d'une richesse sans nom et d'une vivacité éclair et son rythme qui nous pousserait tous au suicide !
Attention, j'adore Taniguchi aussi, mais bon , c'est le coté ":lorsque l'on cotoie, l'on doit parler de ce qui ne déçoit" de Mme Proutprout...
Bon, pour clore mes lectures manga de ces quelques jours, je vais terminer sur du Grand, et pour fêter mes déjà 20 ans de lecture de manga 1989-2009, sans interruption, d'Akira en version kiosque, vous savez juste à coté des comics que je vénérai, il y avait en 89 cette série, servie en format comics venant du japon "qui trouait le cul" , merci à Sieur Déder pour avoir pu l'acheter chaque mois et me l'avoir prété -----à L'âme du Kyudo !
Du tout aussi Grand Hiroshi Hirata !!!
Vous savez ma passion pour le japon contemporain, mais mon coup de coeur affectif fut celui du japon moyen-âgeux, avec ses samourais, sa période Edo, et mon traumatisme tout petit (je ne m'en suis jamais vraiment remis en faite) devant la série TV Shogun, et là c'était foutu..
Des sortes de chevalier mais qui ne faisait pas que se foutre sur la gueule mais qui savait lire, clamer des poêmes, qui enlevaient les chaussures quand ils entraient chez eux et aux discussions raffinées...la classsse quoi..la vraie, pas celle du djounedjoune !!
Et tout ça bien avant l'ère Nec, Nintendo et Dragon ball !
Et bien , ce manga nous conte l'épreuve que beaucoup de kyudoka (heu le kyudo, c'est le tir à l'arc pour ceux qui n'ont pas joué à Bushido en jeux de rôle) ont passé pour leur perfectionnement personnel, puis leur honneur, puis l'honneur de leur clan et fief.. une sorte de concours hors norme de tir à l'arc .
On a là un pavé de Sensei Hirata de je ne sais plus combien de pages ,beaucoup plus de 400 pages..
Que dire , pour ma part je ne me suis que très rarement ennuyé face à ce type de récit et de sa profondeur et de la richesse d'enseignement que l'on peut en retirer parfois, ce cas là en fait partie.
Bon, je sais , j'ai même lu (entres autres)le roman de James Clavell qui à permit de faire la justement série Shogun, alors bon...
En tout cas j'ai été transporté (dans les 2 sens du terme) par mon voyage en cette époque par Maître Hirata.
Comme stipulé dans l'ouvrage Hirata affectionne le Gegika, c'est à dire de la Bd japonaise réaliste, des fois sombre et pas dérisoire
(à l'inverse du manga ***clin d'oeil*** manga= images dérisoires).
Et puis Maître Hirata est un personnage, et à découvrir !
Il y avait eu un beau tableau de fait dans un envoyé spécial manga un soir.
Pour les fans, vous trouverez, la série du Clan Satsuma (incontournable)que j'avais acheté à la médiathèque de Nilvange les années ou j'y sévissai....
Domo Arigato Gosaimasu !
Sam 22 Aoû - 0:04
