Ce one-shot est une réussite à plus d’un titre.
Il réussit tout d’abord à assumer pleinement son influence « calquée » à l’univers manga par son design, le fait de sa coloration nous plonge même plutôt dans l’univers de l’anim’.
Cependant, sa mise en scène, elle, reste classique et ne développe aucun sens rythmique, énergique propre à la BD japonaise. Et tant mieux, car le propos ne s’y prêterait pas.
En effet, nous découvrons au fil de la lecture un ton onirique, avec une nonchalance poétique.
Morphine est la petite fille qui est chargée de trouver et ramener des créatures fantastiques au profit d’un professeur de renom. A la chasse d’une de ces « chimère », elle va expérimenter d’étranges visions qui vont perturber son aventure en compagnie de son très étrange compagnon…
L’accroche sur le livre indique : « Quand Miyazaki rencontre David Lynch ? », j’y rajouterai pour ma part Phillip. K. Dick tant qu’on y est..
Un quasi sans faute pour la première œuvre de Juliette Fournier.